« Soit tu aimes te faire battre, soit tu bosses à l’entrainement »
Bob Bowman

Le but d’un cycle d’entrainement va être soit d’améliorer un état de forme en vue d’un objectif, soit d’améliorer les qualités spécifiques d’un athlète. Chaque cycle d’entrainement doit avoir un début et une fin identifiés avec un processus basé sur la progressivité de la charge d’entrainement.
Dans le cadre d’une analyse réalisée après un cycle d’entrainement, il sera important d’avoir un retour à la fois objectif (via des données/metrics) et subjectif du sentiment de l’athlète par rapport à ses performances. Cela peut prendre la forme d’un test de début et de fin de cycle (par exemple un test maximal de 5′ pour évaluer la PMA) pour comparer des performances, en veillant à ce que les conditions de tests soient semblables (même jours de test, sommeil respecté, même alimentation, etc.) et que la fraicheur physique soit importante pour ne pas avoir d’erreur ou contre performance dans l’évaluation.

Comparer 2 tests d’efforts permet d’estimer des changements dans les capacités à produire une puissance maximale. Des améliorations de puissance peuvent soit être dues à des améliorations de la forme physique ou des capacités.
Une amélioration des capacités sera durable et les tendances de puissance maximale sur cet effort seront améliorées.
Ici nous disposons de l’évolution des puissances moyennes records du même athlète au cours des 365 derniers jours, ce qui donne une tendance globale et probablement durable.
En effet, la courbe de régression, de tendance, est à la hausse, ce qui nous laisse penser que cet athlète a amélioré ses capacités à produire une puissance maximale sur 5 minutes. Pour que l’information sois complète, il serait d’ailleurs plus juste d’observer ces données de manière relative, en watts/kg.

Ces indicateurs sont importants pour objectiver des éventuels progrès. Cependant, d’autres facteurs que des simples watts sont à prendre en compte. Le graphique d’évolution des puissances moyennes maximales est intéressant, il informe sur la capacité à répéter des améliorations. Il est également à mettre en parallèle avec les indicateurs de résistance à la fatigue : observer les puissances records après du travail (en kJ, soit après de la fatigue et des heures de selle). Plus la diminution sera faible et plus l’athlète sera en mesure d’être performant en fin de course. Il est parfois possible de ne pas avoir d’amélioration sur les puissances records absolues, quand on est frais, mais en revanche un athlète peut être en mesure de répéter un pourcentage très élevé de cette puissance record après 4h de course par exemple.
« Le secret d’une performance, c’est le résultat de toutes ces séances d’entraînement et d’un peu d’instinct. Le succès est quelque chose qui se mérite et pour cela, il faut travailler. »
J. Wilkinson